Décembre 2018 : notre première rencontre avec Sopheaktra

Phalla, notre filleul pendant 7 ans, a arrêté sa scolarité à 18 ans. Son parrainage prenant fin, nous n’avons pas hésité à nous engager à nouveau et nous avons reçu la photo d’une petite fille de 5 ans. En décembre, nous sommes partis au Cambodge pour y rencontrer notre filleule, Sopheaktra. Kanika, la coordinatrice de l’association, est venue à notre hôtel un soir pour organiser notre visite et c’est Hong qui nous a accompagnés pour cette longue journée.

Nous avons d’abord fait un arrêt au village de Phalla, pour rencontrer notre ancien filleul et sa famille. Cela nous a fait plaisir de le voir. Il travaille dans une usine de textile. Ensuite, cap sur Tonlé Bati.

Sopheaktra au centre, entourée de ses parents,
de son frère et de Hong

Nous nous arrêtons devant l’école, fermée car ce jour est férié (on fête « la journée du droit de l’homme »). Nous apercevons Sopheaktra, une jolie petite fille très intimidée et collée à sa Maman. En route pour le zoo. Dans le van, l’ambiance est détendue. Hong nous sert d’interprète afin que nous fassions connaissance avec la famille : la Maman travaille à Phnom Penh comme femme de ménage et le Papa est ouvrier dans le bâtiment. Le grand frère, 9 ans, est un gamin espiègle et très gentil. Comme souvent au Cambodge, les parents sont fiers de leurs enfants.

Au zoo, Sopheaktra s’accroche toujours au bras de sa Maman. Mais peu à peu, elle s’approche de nous et nous lui donnons la main pour admirer les animaux. De plus en plus franche, elle vient prendre spontanément la main de Jean-Luc. La glace est brisée.

Visite au zoo

Nous prenons un repas khmer : poulet grillé, bœuf aux légumes, liserons d’eau… Aussi bien la Maman que le Papa partagent la nourriture en donnant les plus beaux morceaux aux enfants.

Nous nous rendons ensuite à la maison de Sopheaktra. C’est une toute petite maison en tôle ; pas de meubles, seulement des matelas contre un mur. Nous distribuons quelques cadeaux à la famille ainsi qu’aux nombreuses voisines. C’est tout un attroupement qui se forme autour de nous. Il faut savoir aussi que le parrainage est une aide à la scolarité, mais aussi une aide à la famille.

Le moment de la séparation est déjà là : accolades, au revoir… et larme au coin de l’œil. Avec l’espoir de revenir un jour et surtout, l’espoir de continuer le plus longtemps possible notre parrainage pour que Sopheaktra ait un diplôme.

Entourée des autres enfants du village après la distribution des cadeaux

Merci aux collaborateurs sur place, Kanika, sympathique et efficace, qui se débrouille très bien en français, et Hong, pour sa patience et son sens de l’humour.

Jean-Luc et Nadine Mabille